Il rêve à celui qu’il pourrait bien être
Et se force à y croire
Commence à construire
Tente de faire tenir
L’infini
Dans la geôle de ses peurs
Il marche
Et cherche à fuir le vide
Il trace
A même le sol les contours de l’oubli
Mais le vent se lève et veut place nette
Et il commence à voir
Qu’il s’est égaré
Ne peut continuer
Sans mentir
Sans tout recommencer
Il marche
Et cherche à fuir le vide
Il trace
A même le sol les contours de l’oubli
La tempête en lui continue à croître
Et à tout emporter
Révèle avec elle
La douceur du craint
La profonde
Beauté du redouté
Il stoppe sa course et veille
Et se rend attentif
A tous les sons qui sans pareil
Résonnent sans motif
Il vibre
Se rend à l’évidence
Et entre dans la danse
Il est libre
Stoppe sa course et veille
Fait face et se dissout
Prend place.